A petit trop une troupe arriva en vue de la Seigneurie de Lanne. Dès cavaliers fourbus par une longue route, qu'ils avaient maintenue la nuit durant afin d'arriver le jour dict, un mit pied à terre devant l'entrée du domaine. S'agrippant à la bride de son cheval, Aren épousseta son mantel de voyage, la poussière qui au fil des lieux s'était amassée sur le long manteau de cuir usé, créa un nuage. Une fois celui-ci dissipé, il s'adressa aux autres cavaliers, qui reprirent la route pour Toulouse.
Une fois l'escorte en partance, Arenberg se dirigea, conduisant son cheval d'une main, vers le portail. Il se saisit de la cloche et la fit teinter. Puis une fois qu'elle eut résonné, il attendit que l'on veuille bien venir lui ouvrir.